Quel est le rôle de votre flore intestinale dans l’inflammation ?

Extrait de l’ebook : Le régime anti-inflammatoire.
L’intestin est un immense écosystème contenant plusieurs centaines de types de bonnes et de mauvaises bactéries. Les bactéries intestinales représentent au moins dix fois plus que le nombre de cellules de notre corps, environ 100 milliards.

Donc, théoriquement nous sommes l’ensemble des bactéries hébergées par notre corps.

La grande partie de votre système immunitaire, se trouve dans l’intestin (tractus gastro-intestinal), un système fascinant qui repose sur une étroite collaboration entre les cellules immunitaires de la paroi intestinale et votre armée de bonnes bactéries intestinales.

Comment les bactéries intestinales combattent l’inflammation ?

Pour combattre l’inflammation, il est essentiel que les bonnes bactéries s’accrochent aux récepteurs des cellules immunitaires dans l’intestin. Si les mauvaises bactéries s’accrochent à ces récepteurs, vous aurez une inflammation et moins de résistance à l’infection.

Malgré cette importance, c’est l’une des parties les moins exploitées de notre corps. Vous pensez peut-être que c’est un peu étrange de constater que 70 à 80 % de notre système immunitaire se trouvent dans nos intestins. Mais depuis quelques années, les scientifiques s’intéressent de plus en plus au microbiome intestinal. La recherche scientifique montre que les bactéries présentes dans le côlon interviennent dans des maladies telles que le diabète, les allergies, l’asthme, la sclérose en plaques, l’autisme, les maladies cardiovasculaires et certains cancers.

Le deuxième cerveau !

En outre, ces bactéries communiquent avec le cerveau et peuvent avoir un effet sur le poids, la personnalité, et même notre comportement. Certains scientifiques appellent le tractus gastro-intestinal « le deuxième cerveau ». Par exemple, la recherche montre que l’obésité peut être causée par une flore intestinale inefficace et par l’inflammation.

Certaines études suggèrent même que les bactéries intestinales peuvent influencer notre sensation de faim et nous pousser à désirer certains aliments.

Dans des études, des personnes maigres ont reçu une flore intestinale provenant de donneurs en surpoids. Comme conséquence, ils ont pris du poids.

L’autre chose très intéressante est le lien entre la flore intestinale et la dépression. Le risque d’être diagnostiqué avec une dépression augmente considérablement si vous souffrez d’inflammation chronique.

Un faible niveau du neurotransmetteur sérotonine, est lié à la dépression et au manque de motivation. En faisant mes recherches, j’étais surpris d’apprendre que seulement 5 à 10 % de la sérotonine se trouve dans le cerveau. Où se cachent les 95 % restantes ? Réponse : dans le tractus gastro-intestinal !

En fait, la sérotonine n’est pas la seule hormone fabriquée dans les intestins. Le microbiome intestinal intervient dans la production de toutes les hormones du corps, fournissant ainsi les substances nécessaires pour nos organes.

Malheureusement, certaines universités enseignent aux étudiants que les bactéries présentes dans le corps n’exercent pas une fonction importante dans le processus de guérison.

Or, même ma grand-mère savait que c’est faux !

Pourquoi soutenir vos bonnes bactéries intestinales?

Le problème, c’est que le régime alimentaire occidental est plus susceptible de renforcer les mauvaises bactéries que nos bonnes bactéries. Si vous ne nourrissez pas vos bonnes bactéries, elles vont tout simplement mourir.

Si nous mangeons des croustilles, des aliments transformés et des frites tout le temps, nous allons alimenter les mauvaises bactéries. Par conséquent, nous aurons une flore intestinale déséquilibrée, un système immunitaire affaibli et une inflammation destructrice.

Donc, il est important de manger suffisamment d’aliments nutritifs (fibres, antioxydants, minéraux et bonnes graisses) pour que nos bonnes bactéries se multiplient et deviennent plus fortes.

En fait, les bactéries bénéfiques ont de nombreuses fonctions importantes à part combattre les bactéries nuisibles. Par exemple, elles tapissent la paroi intestinale et veillent à ce que les toxines et autres déchets ne s’infiltrent pas dans la circulation sanguine.

Si les légumes crus sont appréciés par les bonnes bactéries, le sucre est un délice pour les mauvaises bactéries. D’ailleurs, c’est la nourriture préférée des cellules cancéreuses.

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